Maison D'Orsay

Une nouvelle génération

Un nouveau regard sur la Maison D’ORSAY

En 2015, Amélie Huynh découvre D’ORSAY, comme on trouve une Belle Endormie.

Convaincue que les grandes histoires sont faites pour durer, elle décide de lui donner presque
200 ans plus tard un nouveau souffle. Bercée par les fragrances depuis l’enfance, elle est touchée par l’histoire d’Alfred et Marguerite, fascinée par ce moment qu’Alfred d’Orsay cristallisa en créant pour eux la première fragrance de couple.

Elle poursuit le récit de la Maison et de son histoire d’amour originelle en explorant l’état amoureux jusqu’au désir charnel, en parlant de sentiments et d’intimité.

Elle revoit la ligne olfactive dans le respect de l’héritage de la Maison, travaillant avec des nez indépendants comme Olivia Giacobetti, Mark Buxton, Karine Chevalier, Bertrand Duchaufour, Fanny Bal et Vincent Ricord… Sa vision est assertive, les fragrances D’ORSAY seront pour elle et lui comme le fut la première, caractérisées par une forme de dualité que l’on retrouve dans cet état amoureux qui nous met souvent sens dessus dessous.

Elle continue de faire rayonner le savoir-faire artisanal français en sollicitant des artisans locaux, qu’il s’agisse d’artisans verriers, ciriers ou joailliers.

L’ORIGINE DE LA MAISON

Notre premier parfum est né d’un battement de cœur

Alfred d’Orsay rencontre Marguerite Blessington en 1821, il a 20 ans, elle en a 32 et un mari épousé par raison. Qu’importe la différence d’âge et la configuration, ils tombent amoureux, irrémédiablement. Elle est londonienne mais a gardé la fougue propre à son Irlande natale, poétesse et romancière, elle subjugue Alfred autant qu’il la séduit. Ils s’aiment au-delà des conventions, jettent le trouble durant leurs voyages entre Italie, France et Angleterre.

Alfred est non seulement un esthète insatiable mais aussi un créateur né, il dessine, sculpte et peint. C’est un surdoué touche-à-tout, ce qui amuse d’ailleurs éperdument Marguerite. Le parfum est pour lui une expression artistique supplémentaire naturelle. Il imagine un parfum, une fragrance d’absolution qu’ils peuvent porter tous les deux, une fragrance sans étiquette, dans un petit flacon orné d’un morceau de ruban bleu. Nous sommes en 1830, notre Maison de parfums voit le jour…

Alfred et Marguerite dessinés par Georges Lepape en 1920 —

LES PARFUMS CORPORELS

Des parfums corporels tels des États amoureux

Amour attentionné, insolent, sophistiqué, contradictoire, naissant, électrique, impulsif, rêveur, secret, fulgurant ?
Chaque parfum est nommé d’après une phrase indice signée des initiales d’une personnalité dont l’identité ne sera jamais révélée.
Parfois, il suffit de peu de choses pour changer d’état amoureux. Un rayon de soleil, un trait d’esprit, une goutte de parfum, pourquoi pas ? Une odeur nous surprend, et sans attendre, nous emporte un peu ailleurs, là où nous aimerions être. Ou encore mieux, là où nous ne savions même pas que nous étions capables d’aller. Rien ne rend un parfum D’ORSAY plus heureux que de provoquer quelques troubles de la personnalité. Car c’est un fait, nous avons tous au fond de nous-mêmes des ressources cachées.
Les fragrances D’ORSAY sont caractérisées par leur dualité, car nous sommes ainsi faits.

— Des parfums pour elle ou lui, à porter à deux.

LES PARFUMS D’INTÉRIEUR

Des parfums d’intérieur tels des Rendez-vous secrets

Aube champêtre, promenade au Harras, loge d’opéra, coin du feu, cueillette sensuelle… ?
À chacun son décor.
Un parfum d’intérieur, c’est fait pour sentir bon. Ou alors, c’est une source d’expériences, riches, ludiques, peut-être même infinies. Un créateur d’états seconds par la seule suggestion. Nous voilà projetés plus tout à fait chez nous, à des milliers d’années-lumière ou à quelques microns. Juste envie d’être dans un état différent de celui dans lequel on était quelques secondes avant. Pourvu que l’instant soit transcendant…

Les fragrances d’intérieur D’ORSAY sont réalisées en France avec la même exigence que ses parfums pour le corps, elles sont travaillées en accord «tête, cœur, fond», et conçues comme des décors olfactifs, des rendez-vous secrets.

La bougie 09:15 En tête-à-tête réalisée en collaboration avec l’artiste In Love —

LES INSTRUMENTS OLFACTIFS

Imaginer de nouveaux modes de diffusion du parfum

Emmène-moi, où tu veux. Je suis autant durable que désirable. Jouons un peu, fais-moi tourner entre tes doigts, danser dans ton sac à main, rouler dans ta main. Agite-moi, je suis là, parcouru de ta fragrance favorite : celle que tu portes, celle de celui que tu aimes, celle de ton instant préféré. Ma forme est inspirée du baton de pluie (un instrument indigène créé comme sablier pour accorder la parole à chacun) et de la spatialité asiatique qui associe ombre et lumière au travers de mes ajours.
Alors, accorde-toi ce moment de dialogue, entre Toi et Toi, entre toi et la personne que tu aimes, en toute discrétion et avec l’élégance désinvolte qui caractérise notre Maison.

Les Fétiches à billes et Totems à catalyse sont réalisés dans des ateliers artisanaux situés dans le Doubs.

— Le fétiche olfactif D’ORSAY photographié par Vincent Mercier à Milan

LE FONDATEUR HISTORIQUE

Alfred d’Orsay

Nous pourrions vous parler de son incroyable pedigree, vous dire qu’il est le fils d’un mécène et général napoléonien, qu’il est né en 1801 et a grandi en France, qu’il a côtoyé les plus grands esprits et créateurs de son temps : Lord Byron, Alexandre Dumas, Victor Hugo, George Sand, Charles Dickens et le futur empereur Napoléon III, qu’il est devenu directeur des Beaux-Arts de Paris.

Nous pourrions aussi vous parler de son éloquence et de sa beauté, du succès qu’il avait quand il arrivait dans un salon à Paris ou à Londres, courtisé par les femmes et envié par les hommes ; de sa capacité à «donner le la» en décidant de porter tel vêtement, de plébisciter telle couleur ou tel mouvement artistique, de son regard inspiré mais parfois déconnecté des réalités du monde qui fit de lui l’icône du célèbre New Yorker pour chaque numéro anniversaire depuis 1925.

Mais nous préférons vous parler de sa liberté d’esprit et de son impertinence, de son sens aigu du Beau. Alfred d’Orsay a vécu sa vie exactement comme il l’entendait : avec passion, goûtant à tous les arts, ne pensant qu’à l’instant présent, se brûlant certainement un peu les ailes, par orgueil parfois mais par amour toujours.

Alfred en couverture du New Yorker de février 2015 comme chaque année depuis 1925 —

LA MAISON D’ORSAY

Deux cents ans d’histoire et d’amour du parfum

Au début du XXe siècle, fidèle à ses origines, la Maison D’ORSAY s’entoure des talents artistiques et artisanaux de son temps. Jean Cocteau, Marie Laurencin ou Georges Lepape dessinent ses campagnes ; Baccarat, Daum et Lalique conçoivent les flacons les plus fous.

La Maison édite près de cinquante parfums et ses créations sont alors distribuées dans le monde entier, certaines fragrances se vendent alors à 5 millions d’exemplaires par an dans ses boutiques de l’époque dessinées par Louis Süe et Andre Mare : 24 boulevard des Italiens et 17 rue de la Paix à Paris, Fifth Avenue à New York.

Les nouvelles boutiques parisiennes du 44 rue du Bac et 3 rue des Francs-Bourgeois ouvertes depuis 2019 sont tout aussi emblématiques. Elles allient des matières choisies pour leur noblesse : la pierre de Travertin (évocation des années passées en Italie d’Alfred et Marguerite), le laiton qui se patine avec le temps, le noyer (arbre de l’intelligence instruite) et le béton si parisien. Chacune est un espace propice à la confidence pour les amoureux comme les passionnés de parfum.

Attachée à son patrimoine, porteuse de son héritage, la Maison D’ORSAY n’a jamais renoncé à concevoir et fabriquer en France pour faire rayonner son savoir-faire.

— Ambre d’Orsay, Flacon réalisé avec Lalique en 1910